Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/08/2018

"A l’Insouciante Etincelle - Partie III" (1)

A l’Insouciante Etincelle partie 1,

 

A Elie

 

Damoiselle d’Atours

Aux petits-Tétons

Je t’Approche à Tâtons

Sans Détours

 

Dévoré d’une Frénésie

J’entre en Jeux, Goûte mille-Réjouissances

Au Feu de ta Jeunesse-pointée, Soupesée

Source de Vie, Source de Foi

 

Communion des Seins

A Tour-de-Rôle, puis en Stéréo-Folie

J’enserre patiemment ton Chœur

Ecoutant ton Pouls-magnétique

 

Ton Tic-Tac plein d’Ardeur

Me donne du Ressort

Me fait partir à l’Abordage

De tes Jumeaux-Joueurs

 

Du bout des Lèvres à leur Cime

Bâillant comme un Nouveau-Né

Je te Courtise en Rimes-téméraires

 

Gonflés de Jouissance

Coquette-Dévote

Tes Seins-Bouleversés

Se Livrent à mon Avide-Flatterie

 

Passant du Rire aux Larmes

Ta Complainte à Voix-Haute

Part en Vrille-sincère

 

Notre Fougue ne peut Céder

Au Temps qui Passe

Vivre la Vie, c’est Chanter nos Confidences

Même en s’Etreignant au Grand-Froid

 

© Jean DORVAL, le 19 août 2018, pour LTC POésie

 A l’Insouciante Etincelle partie 1,

(1) D’après les chansons : Stand In Line des Midnight Oil, Ruined In A Day des New Order et If You Need Someone de The Field Mice ; et le roman en vers, Eugène Onéguine, d’Alexandre Pouchkine

"A l’Insouciante Etincelle - Partie II" (1)

 A l’Insouciante Etincelle partie 1,

 

A Elie

 

Le Cristal-vert

De son Parfum-vétiver

Le trouble d’Eclats de Vers

 

Ces Strophes-mentholées

Bruits de leurs Emois

Les Bercent en Voluptés

 

Leurs Nuits d’Insomnie

Métamorphosent en Songe

Le Trop-plein de leur Chœur

 

Se murmurant

Par Coeur pour lui

Elle Brûle de la Passion

La plus Pure

 

Cette Ange

Flottant au Jardin d’Oronte

Lui donne ses Lettres de Noblesse

 

Il se pend

A son Fil d’Ariane

Pour mieux Ouvrir

Les Vastes-Horizons

D’un Corps-à-Corps Fatal

 

 

© Jean DORVAL, le 19 août 2018, pour LTC POésie

 A l’Insouciante Etincelle partie 1,

(1) D’après les chansons : Stand In Line des Midnight Oil, Ruined In A Day des New Order et If You Need Someone de The Field Mice ; et le roman en vers, Eugène Onéguine, d’Alexandre Pouchkine

 

"A l’Insouciante Etincelle - Partie I" (1)

A l’Insouciante Etincelle partie 1,

 

A Elie

 

A Vue de Comète

Sonne l’Heure-1811

Et le Jour qui s’enfuit

Ne peut se rattraper

 

L’Eté s’étire dans l’Obscurité

Son Cœur glisse

Sur les Ruelles-messines

Qui ne dorment que d’un Œil

 

Adorable-Fantôme

Humant la Fraîcheur-virginale

Rongé par l’Attente

Il se Berce des Voluptés-Lunaires

Au Passage du Sablon

Chemin-faisant

Jusqu’à la Chambre 426

 

Chuchotant à l’Oreille

De sa Ballerine-Aubépine assoupie

Etendue nue sur sa Couche

Des Prières-Eglogues

Il veille ainsi

Jusqu’au Tréfonds de son Âme

 

Le Halo de sa Lanterne

Aérienne et Etincelante

Qui ne brûle que pour Elle

Les entraîne tous Deux

De l’Au-delà vers l’Infini

Nourrissant leur Heur

Qui dans un Regard-muet

Embrasse leurs Âmes

 

© Jean DORVAL, le 19 août 2018, pour LTC POésie

A l’Insouciante Etincelle partie 1,

 

(1) D’après les chansons : Stand In Line des Midnight Oil, Ruined In A Day des New Order et If You Need Someone de The Field Mice ; et le roman en vers, Eugène Onéguine, d’Alexandre Pouchkine

19/08/2018

LTC POésie rend Hommage à John KEATS.

ltc live s'aimer les uns les autres.JPG

 

john keats,quand j’ai la gueule-cassée,cimes et châtiments,song d’une nuit d’eté - partie 4,song d’une nuit d’eté - partie 3,en ton sud,vendredi-soir,« echo-ésie »,un recueil de poésie signé jacques nimsgerns et jean dorval,en elle seule,jean dorval poète lorrain,eu,feu sacré,orage,feu d'amour,jean dorval pour ltc,jean dorval pour ltc poésie,ltc,la tour camoufle,elle et lui : ils!,jean dorval poète,poète lorrain,poèsie lorraine,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,france,europe,écriture,ue,union européenne,arts,art moderne,le feu sacré,présidentielles 2012,strasbourg,nancy,paris,lourdes,en direct,amour,romantisme,fleur bleue,song d’une nuit d’eté - partie 2,song d’une nuit d’eté - partie 1"Quoi de plus suave que la brise estivale ? Quoi de plus charmeur que le subtil ronronnement Qui se pose une seconde sur une fleur épanouie, Et bourdonne gaiement de bocage en bocage ? Quoi de plus paisible d'une rose musquée fleurissant Dans une île verdoyante complètement ignorée des hommes ?" (1)

 

(1) In Poèmes et poésies de John KEATSltc poésie 2 OK.JPG

18/08/2018

"Quand j’ai la Gueule-Cassée" (1)

 

ltc live s'aimer les uns les autres.JPG

 

A Elie

 

Mon Ensorceleuse

Quant Tu n’es pas là

J’ai l’Impression de Tomber

D’être en Manque à l’Infini

Sans Rémission possible

De tes Douces-Epices

 

La Sainte-Colombe (2)

Ambrée-brune

Epoustouflante et Miellée

Me monte à la Tête

Me perd en Notes-corsées

 

Je chute dans le Vide-de-Sens

Me brise comme Miroir

M’abandonne à la Mélancolie

Répandu en mille Morceaux-inséparables

Perdu, pendu à tes Traces-de-Pas

Dans l’Attente de ton Retour

Qui ne se fait pas

 

Ma Gueule-Cassée

Va alors à la Dérive

Comme un Fétu de paille

Emportée par le Courant de ce Monde-froid

 

Rien ne peut me Reconstituer, me Sauver

Hormis Toi, Femme-Caresse

Au Précieux-Parfum embaumant

Qui entretient ma Détresse

 

Cette Solitude-imprévue

Sans Toi me Tutoie, me Hante

Ton seul-Être me manque

En ces Instants-cruels

En Trépas-Passager

Automne devancé

Qui chaque heure d’avantage

Enserre mon cœur, captif des Noirceurs

 

Mon Ensorceleuse

Quand Tu n’es pas là

Je te Chante en Feu-mélancolique

Sous les Assauts de Vagues-amères

Taraudé d’un Coup-de-Baïonnette

Qui n’en finit pas

De Rouvrir ma Plaie

 

Âme-pure

Ma Résurrection dépend

De ma Supplique à tes Cieux

Incantations-Païennes à la Chaîne

Pour te Revoir…

 

J’étouffe, je brûle, je vis l’enfer

Au Pays des Tourments

Entends ma Douleur

En attente de ta Douceur en Retour

 

Encore cinq-Minutes

Et ton Train-vapeurs

Plein de Joie-splendide

Entre en Gare de Metz

 

Enfin, Tu descends de ton Wagon

Je te vois, cours, accours

Arrive devant Toi Essoufflé, Heureux, Impatient

Je n’y Crois pas, Tu es là…

 

Ma Complice, je t’Embrasse

Passe les mains dans tes Cheveux

Te Sers contre moi, te Respire Délicatement

Te Soulève, te fais Tourner dans mes Bras

Pour ne faire plus qu’UN

 

Comme un Bagnard-convalescent

Longtemps privé du Feu-Sacré et de Liberté

Qui récupère toutes ses Ardeurs

Ma Gueule-Cassée

En Pèlerinage-frénétique

Redevient progressivement Humaine

Reprend ses Couleurs

 

Me Voici, te Revoilà

L’Existence-Vainqueuse

Candeur-Retrouvée dévote

Fusionne nos Lèvres et nos Cœurs

 

Ô Femme-Aimée

Où trouverai-je Egale à Toi

A qui je dois TOUT ?

 

Cette Noblesse de l’Innocence en Partage

C’est Toi et moi ! Equipage d’Amants en Héritage !

 

© Jean DORVAL, le 17 août 2018, pour LTC Poésie ltc poésie 2 OK.JPG

 

(1) D’après le roman en vers, Eugène Onéguine, d’Alexandre Pouchkine ; et la symphonie Harold en Italie, Op. 16, d’Hector BERLIOZ

(2) La Saint-Colombe est une délicieuse Bière d’Hiver bretonne, originaire d’Ille-et-Vilaine [Attention, l’alcool est un plaisir d’adulte à consommer avec modération]

"Cimes et Châtiments" (1)

 

 

ltc live s'aimer les uns les autres.JPG

 

A Elie

 

"Des créatures les plus belles, nous désirons des naissances, que les beautés de la rose ne puissent mourir." (2)

 

Manquer de ta Présence

De tes Fragrances exquises

Ne plus ressentir ton Empreinte

Rien qu’un Instant

Glace d’Effroi mon Cœur

 

Manquer de ton Sourire

De tes Louanges en Nectar

Perdre tes Belles Lettres et ton Esprit

Rien qu’un Instant

Assombrit Profondément mon Heur

 

Je ne peux m’Affranchir

De tes Maux-dédiés

Brave le Mauvais-Sort

Immortalise notre Petite-Mort

 

Mon Cœur-Fidèle

Honore le Triomphe de Vénus

Soupirs et Désirs Sincères

Emplis de Foi !

 

Je marche

Au devant d’Elle, de Toi

Front haut, poitrine au Vent

Déjà, toujours, entouré de tes Bras

Sans Fin, buvant à ta Cigüe

 

Tes Ailes-légères déployées

Mélodieuse-Volupté

Majestueux-Elan

Resplendissant d’Eté

M’enveloppent de Lumière

 

Mes Vers-d’Absinthe

Se Perdent assurément

Pleins de ton Sud-brûlant

Là où ton Soleil me Flambe

 

Ma Fièvre-Prière

Dont Tu es le Virus

En neuf-Amour

Toujours Renouvelé

M’envole en Toi

 

Ô désarmante-Victoire

Plaisir inconsolable

De ma Conscience en Constance

Dominant ma Nuit éveillée

Tu Suspends mon Vague-à-l’Âme

Pour mieux m’Exhausser

 

L’Empire le plus Illimité

Qu’une Femme

N’ait jamais Exercé sur moi

Le Tien, devient ma Destinée

 

Sentiment-dévorateur

Semblable à la Morsure

Des Courants d’Air brûlants

Venus d’Afrique

Je m’abandonne à ta Volonté

Tu Abrèges enfin mon Supplice

Quand j’Embrasse ton Mirage

 

Rose-musquée

Saoule de Rosée

Tu Renais

A chaque-Prélude

En Apothéose

Mélange de Force

Et de Sensibilité

 

Nature-féconde

D’Extases-mystiques

En Emois-libérateurs

Tes Larmes de Fond

M’Enthousiasment

Fusionnent nos Auras

 

Mon Âme

Tu Perces mon cœur

Pour mieux le Remplir

A nouveau de Bonheur

A Toutes Heures

 

Sous le Ciel-étoilé

Il faut Savoir s’Etourdir

Se laisser Emporter par le Tourbillon

Céder au Torrent

Se Dérober au Temps

Pour Bien s’Oublier Ensemble

Comme une Première Fois

Tous NOS Matins

 

© Jean DORVAL, le 11 août 2018, pour LTC Poésieltc poésie 2 OK.JPG

 

(1) D’après la chanson Dilem de Phil Control (Zouk Love) ; les Concertos pour Trompette de Georg Friedrich Haendel ; les poèmes : La main dans la main d’Henri-Frédéric Amiel (in La part du rêve, 1863) et l’Ode au Rossignol de John Keats ; et l’œuvre de Madame de Staël (in Madame de Staël par Sophie Doudet, Folio). (2) Shakespeare, Sonnet I

10/08/2018

Song d’une Nuit d’Eté - Partie IV (1)

ltc live s'aimer les uns les autres.JPG

 

A Elie

 

Par Monts et par Vaux

De Près comme de Loin

J’humecte le Pulpé-Délicat

De ton Rire-innocent

 

Le Suc-parfumé

De tes Lèvres-roses

Fantaisie-suave

S’Exhale en Perles-de-Rosée

 

Tes Ailes-Paupières

Papillons-diaprés

Endormies au Clair-de-Lune

Me mènent au Grand-Large

 

Vénus-des-Cieux

Je te donne en Blancheur

Un Baiser sans rival

Sceau de la Béatitude-céleste

 

Mon Irradiant-Amour

La Musique de mon Cœur

Enlace ta Ligne-de-Vie

 

Pour t’Exaucer

Dans le Concert de tes Bras

Je suis devenu Fou, Amoureux

Et Poète à la Fois

 

Tu es un Caprice

Pour l’Eternité

Le Messager de la Joie

 

Je Frissonne et Pâlis

Retrouve mes couleurs

Dans le Noir

M’interromps

Perdant le Fil de mes idées

 

Crois-moi ma Charmante

Tes Alarmes me Consument

Mon âme est dans ton Ciel

Je suis ton As-à-Sein

 

Vénus-admirable

Ensorcelante-Prière

Tes délicats-Méandres

Sanctifiés par la Caresse du Vent

Me poussent à Dévisager

Ton Corps-nu

A la Lumière des Nuits

 

Ma chair-Patrie

Ta Grâce mène la Danse

Je ne crains point de Pétrir

Tes Ondes-effrénées

 

Je fais mon Nid en Toi

Je veux Croître, Vivre et Mourir

De tes virginales-Faveurs

Je pourrai t’Epouser une multitude de Fois

 

L’Arc le plus puissant de Cupidon

Par sa plus belle Flèche à tête dorée

Portée par la Candeur des Colombes-de-Vénus

Déesse qui déchaîne les Cœurs et bénit l’Amour

Me fait te dire que…

J’irai à l’Infini te Rejoindre

Jamais sevré de ton Amante-Nourriture

Car tes Yeux sont des Etoiles-Polaires

Et je ne peux m’y Soustraire

 

© Jean DORVAL, le 10 août 2018, pour LTC POésieltc poésie 2 OK.JPG

 

(1) D’après la chanson Lovers On The Run des Echo & The Bunnymen ; les Concertos pour Trompette de Georg Friedrich Haendel ; la pièce de théâtre Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare ; et le recueil de Poésie Odes d’Horace

09/08/2018

Song d’une Nuit d’Eté - Partie III (1)

ltc live s'aimer les uns les autres.JPG

 

A Elie

 

Il me faut Réinventer

De Caressantes-Prières

Pour te Déborder

Te faire Bouillonner

M’Egarer en Toi

 

Profonde est ta Voie

Tu Roules mes Maux

Aux Flammes-Indécentes

De ta Chimère-Ephémère

En Constante-Renouvelée

 

Quand ta Voix

Rencontre la mienne

Enflammée de la Lune

Au troisième Lever

Tout devient Fauve-Immaculé

 

Ô Déesse-éolienne

Tu Tends ma Voile

Comme une Tempête

Qui entre en moi

Débordante de Faveurs

 

Mes Doigts

Attendent les Tiens

Comme…

Un Signe de Reconnaissance

 

Les Vents-Printaniers

En un Elan-Impétueux

Nous confondent d’Amour

Ma Chère Abondante

 

Je ne peux me Sevrer

De tes Seins

Tes Sages Desseins

Pieusement Cultivés

M’Illuminent comme un Don

 

Tes Ailes de Cygne

En Joyeux Cortège

Enserrent mon Cœur

Echo du Tien

 

Mêlons nos Chants

Des Larmes coulent lentement

Dessinant sur tes Joues

De petites Cartes-Salées

Que je Lape docilement

 

Je défaille

De te Servir corps et âme

Tes Eaux Roulent

Sur moi

Et m’Emportent

Ô Mer-Cristalline !

 

© Jean DORVAL, le 09 août 2018, pour LTC POésieltc poésie 2 OK.JPG

 

(1) D’après les chansons : Doubts Even Here des New Order et The Rat des Walkmen ; et le recueil de Poésie Odes d’Horace